Un “bon maire”, une notion relative (contribution n°1)

L’article qui suit rentre dans le cadre de l’appel à contributions sur le thème “Qu’est-ce qu’un bon maire?” lancé par l’Assemblée Citoyenne de Couches et relayé par Couches-Infos. Nous rappelons que cette opération a pour but d’éclairer, en partie, les citoyen(ne)s sur les enjeux de la consultation de mars 2020. Les textes peuvent être envoyés à contact@couches-infos.com, et être signés d’un nom réel ou d’un pseudonyme. Il est précisé que ces textes ne doivent citer aucun nom de maire actuellement ou anciennement en exercice, et ne doivent s’attacher qu’à exposer des principes ou règles générales que le citoyen souhaiterait voir respectés ou mis en oeuvre par le prochain maire.

Un bon maire? « c’est un maire qui se représenterait et qui repasserait avec 70 % des électeurs ».

« Bon » est une notion relative. Par exemple Monsieur Untel est un bon maire si ses électeurs  le réélisent, malgré des magouilles dont il fait profiter les habitants

Par contre, un maire qui serre les boulons pour redresser une situation est impopulaire au yeux des électeurs, donc mauvais, mais en valeur absolu il fait ce qu’il faut donc, c’est un bon maire!

En tout cas, le bilan ne se fait pas à un instant t, mais bien à l’échéance de la mandature pour le moins, et après, au terme des amortissements engagés, parfois plusieurs années après la mandature. Mais un bon maire se « sent », car au fil du temps on voit les choses se dessiner, et l’on sait rapidement sur quelle pente l’on est!

Pour être concret, c’est quelqu’un :

  • qui s’y prépare avant sa mandature, qui fait l’état des lieux, qui fait des réunions avec les habitants, non pour exposer, mais pour écouter les souhaits à longs, moyens et courts termes.
  • qui fixe en fonction des moyens existants, des ressources communales, du plan de charge, des objectifs, consensuels, atteignables suivant un échéancier modifiable en fonction des évènements extérieurs et surtout en fonction des évolutions des voeux de la population.
  • qui refait chaque semaine son business plan,
  • qui a un tableau de bord qu’il partage
  • qui possède des qualités techniques, financières, économiques, sociales et culturels,
  • qui surfe sur les rouages des administrations et les réseaux industriels et commerciaux qui touchent la commune
  • qui ne fait pas que dépenser l’argent des contribuables,
  • qui pilote avec la population, pour la population et par la population.
  • qui optimise la vision partagée avec le peuple, et la direction commune pour une certitude d’avenir prometteur du village,
  • qui a un système de scoring qui l’autocensure :
    • indicateur sur l’impôt
      • une politique de désendettement,
      • et une réelle volonté de diminution des impôts locaux.
    • indicateur sur pouvoir d’achat des habitants
    • indicateur sur le bonheur des habitants, aspect social
      • pour un cadre de vie amélioré pour tous et en premier lieu pour les plus démunis d’entre-nous,
      • des rencontres périodique pour parler sans tabous avec réévaluation des indices
    • indicateur sur la sécurité

Voilà le fil conducteur qu’un maire démocratique raisonnable doit suivre…!

En conclusion :

  • avoir un programme du moins des orientations qui ressortent d’un audit permanent, un comportement plutôt, en cohérence avec les voeux de la population et peut-être même pas de programme du tout, car trop rigide et surement pénalisant dans ce monde qui bouge, mais miser sur la réactivité autour du file conducteur des objectifs long termes que la population choisit.
  • veiller sur les urgences sociales, ce qui est indispensable, ex: les petites retraites, la population au chômage
  • veiller sur les urgences écologiques (pesticide nappe phréatique, respect de la bio diversité
  • garantir un assainissement financier avec des objectifs clairs pour le long terme (commerce tourisme ressources futures à garantir, destination du village)
  • faire en permanence des simulations de diminution des impôts, des investissement utiles,
  • et surtout assurer sécurité et amélioration du cadre de vie de la population.

Jean Louis Ruck

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