Salut à Couches (poème d’Octave Vince)

SALUT A COUCHES

Salut à toi, douce cité de France !
Salut à toi, pays que nous aimons !
Salut, Salut ! berceau de mon enfance
Perle sertie au front joyeux des monts !
Nous t’admirons, Couches jolie
Fière parmi nos fiers cantons,

Et d’amour vif, l’âme remplie
Nous te chantons !

Nous te chantons pour ta terre fertile,
Pour tes toits sûrs, et pour ton ciel si beau,
Nous rappelant le temps où notre ville,
Fille des Grecs, était à son berceau.
Nous voulons te chanter sans cesse,
A cause de nos chers aïeux,

Car par toi, tout, dans ta caresse
Nous parle d’eux.

Les fiers Gaulois, ont hanté tes murailles,
Ils ont laissé la Pierre des Tourteaux;
Puis les Romains, après maintes batailles,
T’ont embellie, et semé tes côteaux.
Nous dirons la rude besogne
De tes vignerons généreux,

Que leur vin, le vin de Bourgogne
Sait rendre heureux.

De Montpatey, le Château qui s’étale,
Haut vers l’azur, vrai séjour enchanté,
Fier de ses crus, sur le mont qui dévale,
Semble verser un fleuve de clarté.
tandis qu’au bas, loin vers la Creuse,
Se cambre toujours aussi beau,

Dans sa pose majestueuse,
Le Vieux Château.

Sans oublier la fabuleuse Vivre,
Monstre effrayant, terreur de la cité;
Du Prieuré, chantons la rare guivre,
Montrant sur fond de neige, un cep sculpté !
Les templiers, la Tour Bajole,
Les Gobillots, la Tour Guérin,

Ont droit aussi que leur nom vole
Dans ce refrain.

Touristes, gens qui rêvez d’un beau site,
De beaux châteaux, d’antiques monuments,
Venez chez nous ! Ici tout vous invite,
Vous y saurez passer d’heureux moments
Bâtie au haut de la colline,
Couches toujours coquette à voir,

Vous recevra tendre et câline,
C’est son espoir !

Octave VINCE

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